8/15/2006

José Laval

"Lieutenant Laval. Comme Pierre. Aucun lien de parenté, moi c'est
José", dit Thomas Chabrol à Benoît Magimel en sortant du commissariat.
Est-ce une coïncidence ?
Aujourd'hui, je lis dans le roman de Maurice Sachs, "La Chasse à
courre" :
"... et la fille de Pierre Laval, José, petite personne velue,
noiraude, délurée, alors assezpro-américaine" (p.19).

7/15/2006

5 fois Patricia

L'actrice qui joue le rôle de Patricia s'appelle Anna Mihalcea.
Elle est représentée par l'agence Terenga, son CV est ici.


Parmi ses répliques marquantes, dans La Demoiselle, "lâche-moi la grappe" et "je m'en fous !".
Un autre personnage dit "je m'en fous", c'est le clochard :

Philippe : Vous savez à quelle heure vous l’avez vue ?

Le clochard : Ah ça, l’heure, moi je m’en fous.

Quant à "lâche-moi la grappe", l'expression était déjà employée (par une fille) dans le film précédent de Chabrol (La Fleur du mal).


Sa "soeur" Sophie s'appelle Solène Bouton. Son CV est ici. Je n'ai trouvé qu'une seule photo d'elle.

6/25/2006

Laval et Thomas Chabrol

Le lieutenant de police s'appelle donc José Laval.
Laval, c'est le nom d'une ville française, chef-lieu de la Mayenne, au-dessus d'Angers, dans la région des Pays de la Loire où se passe l'histoire de la Demoiselle d'Honneur.
Mais Laval (Pierre), c'est aussi le nom du président du conseil du Maréchal Pétain pendant l'Occupation allemande. C'est à lui que le personnage fait allusion quand il dit :
Si vous avez besoin de me joindre pour quoi que ce soit, demander le lieutenant Laval, comme Pierre Laval... Aucune parenté ! Moi, c'est José.
Chabrol s'intéresse au problème du mal. Le film qu'il a fait avant La Demoiselle s'appelle d'ailleurs La Fleur du mal. J'explique de cette manière qu'il ait donné le nom de Laval à son personnage - de même que dialogue de Merci pour le chocolat faisait allusion à Berchtesgaden, la résidence d'été d'Hitler : le Mal (dont le régime hitlérien est un exemple difficilement dépassable) n'est jamais loin.
(Dans Merci pour le chocolat, Jeanne a demandé à Axel de la conduire chez les Polonski. C'est une route de montagne, en lacets.
Jeanne : A droite !
Axel : Ah mais c’est pas possible, on monte à Berchtesgaden
, là !)
L'acteur qui joue le lieutenant Laval est bien le fils de Claude Chabrol, comme l'a remarqué Mme Gamo.On le voit, en bas, dans La Fleur du mal, à côté de Suzanne Flon (la mère Crespin, dans La Demoiselle), de Nathalie Baye (qui est, dans la vie, la mère de Laura Smet - Senta) et de Bernard Lecoq (Gérard).On pourrait dire qu'il s'agit du père, de la mère, de la grand-mère et du fils... Mais la famille de La Fleur du mal est aussi compliquée que celle de Senta dans La Demoiselle.

6/04/2006

Beau comme...

Christine à Philippe : Tu es beau comme un astre (deux fois)
À ses filles : Vous êtes belles comme des anges.
(A noter que Senta s'appelle Senta... Belange !)
À Philippe, encore : Tu as l'air gai comme un pinson.

Mais l'emploi de comme n'est pas l'apanage exclusif de Christine.
Les autres comme :
• J'ai dormi comme une masse (Philippe)
• Jetée comme une merde (la robe de demoiselle d'honneur, Patricia)
• Il était sale comme un peigne (Senta, à propos du clochard)
• Tu fumes comme un sapeur (Philippe à Patricia).
• Vous êtes là comme deux ficus (Philippe à ses soeurs)

Elle est folle, Senta
Comme l'a bien dit Mary Jane pendant le cours du 3 juin : elle est
folle, Senta !
Mais l'amour rend aveugle et Philippe ne le voit pas. Et puis il y a
cette scène où Senta lui parle de tuer quelqu'un pour prouver son
amour. Alors là, Philippe réagit. Mais l'amour (son désir pour Senta)
est plus fort, et Philippe préfèrera ne plus voir que Senta est
folle. Il préfèrera croire qu'elle joue à s'inventer des histoires.

Il y avait un même aveuglement de l'homme (Polonski - Jacques Dutronc-) face à la folie de sa femme, Mika (Isabelle Hupert) dans Merci pour le chocolat.

Quand elle lui aura dit qu'elle a tué Gérard, il va être angoissé.
Mais quand il voit Gérard Courtois en vie, il s'exclame : "Elle est
folle, cette Senta !"
Chabrol s'amuse à lui fait confondre les deux sens du mot fou :
insane d'une part et crazy d'autre part.

Christine et Nardeau : un couple idéal ?
Christine et Nardeau n'ont aucune scène en semble, mais chacun
rappelle Philippe à son devoir:
• Christine (à Philippe) : Téléphone à Monsieur Nardeau.
• Nardeau (à Philippe) : Va voir ta mère.

Tous les deux sont très discrets vis à vis de Philippe :
• Nardeau : Je ne te demande pas ce que tu as.
• Christine : Je suppose que tu ne me diras pas où tu étais.

5/17/2006

Du roman au film (3)

Voici comment est racontée la première rencontre de Philippe avec Senta dans le roman :
- 'Are you Philip? Are you Fee's brother?'
- 'That's right.' He hesitated. 'I'm got up in all this gear because I'm giving her away.'
She said, speaking very precisely as if someone were writing her name down,
- 'Senta Pelham.'
- 'I've never met anyone called Senta before. It sounds foreign.'
Her voice took on a cool edge.
- 'Senta is the name of the girl in The Flying Dutchman.'
Philip wasn't sure what or who the Flying Dutchman was - something musical, an opera? - and he was glad of Christine's voice urgently calling his name,
- 'Philip, Philip, where are you?'
- 'Excuse me.'
She said nothing. He was unused to people who looked you straight in the eye without smiling.

Et voici le dialogue du film correspondant :

Senta : Vous êtes Philippe, le frère de Sophie ?
Philippe : Oui, absolument.
Senta : Je suis Senta Belange.
Philippe : Enchanté.
Sophie : Senta ! Tu pourrais pas venir une seconde, s'il te plaît ?
Senta : J'arrive. À tout à l'heure.
Philippe : Ouais, à tout à l'heure.

Je préfère dire que je suis acteur

- 'I've never met anyone called.Senta before. It sounds foreign.'
Her voice took on a cool edge.
- 'Senta is the name of the girl in The Flying Dutchman.'
Philip wasn't sure what or who the Flying Dutchman was - something musical, an opera? - and he was glad of Christine's voice urgently calling his name,
- 'Philip, Philip, where are you?'
- 'Excuse me.'
She said nothing. He was unused to people who looked you straight in the eye without smiling.

(...)

That first evening, having looked wonderingly at the room, shocked by it and therefore feeling unsure of himself, he had asked her what she did.
'I'm an actor.'
'You mean an actress.'
'No, I don't, Philip. You wouldn't talk about a doctoress or a lawyeress, would you?'
He conceded that.


Dans le film, ces deux dialogues sont condensés en un seul.

Philippe : Senta, c’est ton vrai prénom ?
Senta : Oui, c’est le nom de l’héroïne du Vaisseau fantôme. Tu connais ?
Philippe : Non.
Senta : Tu devrais, c’est beau. C’est un rôle que j’ai travaillé pour une audition mais ça n’a pas marché. Dommage.
Philippe : Tu es comédienne ?
Senta : Je préfère dire que je suis acteur.
Philippe : Tu veux dire actrice ?
Senta : Non, acteur. On dit pas chirurgienne ou jugesse. C’est ridicule, actrice.


5/08/2006

Vocabulaire et expressions de Patricia

Voici une liste d'expressions typiques de Patricia. Chaque personnage du film a un registre de parole bien à lui. Cela contribue à la saveur des films de Claude Chabrol.
  • Tu nous lâches un peu, oui ?
    Tu nous les casses
    T’es pas transparent
    C'est mon style.
    Il aime pas les chiens !!
    Tu es vraiment un rat.
    Elle a pas une thune.
    Moi je le trouve space.
    La morale, ça me fait chier.
    Ben pour ce que j'en ai à faire, hein
    Je suis pas dans la vie pour m'emmerder.
    Merci, chauffeur.
    Qu'est-ce qu'ils ont l'air con !
    C'est qui cette bêcheuse ?
    Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
    Lâche-moi la grappe, t'as rien d'autre à faire ?
    Mais je te les rendrai tes 100 balles, pauvre type !
    Fait chier.

5/01/2006

Very interesting indeed ! (le roman et le film, 2)

Ca y est, j'ai reçu The Bridesmaid ce matin, 1er mai. Il a mis à peine 2 semaines pour venir des États-Unis. La très charmante postière de mon quartier me l'a livré à domicile (le livre est gros et n'entrait pas dans ma boîte). "C'est la fille qui travaille à la poste !" s'exclame (dans le film) Patricia. Je me suis souvenu de cette réplique mais je ne veux pas imaginer qu'il puisse arriver à ma postière si mimi la même chose que ce qui arrive dans le film à Raphaëlle Pelisssier - qui s'appelle Rebecca Neave dans le roman.
La comparaison entre le roman et le film est très très interessante.
Voici la première page.





















On en reparlera, bien évidemment. Et si vous voulez essayer de traduire en français, n'hésitez pas !

4/23/2006

Le roman et le film

Voici la couverture d'une des éditions de "The Bridesmaid"
...et un résumé du roman (copié sur le site Evene) :
Trois femmes occupent l'imagination de Philip : Rebecca, dont l'assassinat supposé passionne Londres - il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l'horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa soeur où elle était demoiselle d'honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d'adolescent de Philip et propriété d'un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. En cherchant à percer le mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l'inceste latent, l'obsession érotique et la pulsion meurtrière.
Vous remarquerez que seule le prénom de la jeune fille assassinée a été changé (Rebecca dans le roman, Raphaëlle Pelissier dans le film). Pourquoi ? Je ne le sais pas mais, pour un cinéphile, le prénom Rebecca évoque le film d'Hitchcock. Je suppose que Chabrol a voulu éviter de faire croire qu'il y ait un rapport entre les deux personnages.

Dans le roman, Philippe est fasciné par la mort horrible de la jeune fille. Dans le film, au contraire, ce sont ses soeurs qui sont "scotchées" devant l'écran alors que Philippe éteint le poste.

Dans le roman, Flore ressemble à Senta alors que dans le film c'est la ressemblance avec Christine qui est dite (Christine, dans la voiture qui la conduit chez Gérard : "Il a dit qu'elle me ressemblait"). Mais, pour Philippe, finalement, Flore trouvera sa vraie place dans la chambre de Senta.

Voici un autre résumé du film. C'est le plus court que j'aie trouvé :

La rencontre de Philippe, un cadre commercial sans histoire, avec la jeune Senta, mystérieuse et passionnée. Philippe tombe amoureux, et auprès de la jeune femme, ses repères entre raison et passion vont s'évanouir peu à peu.


> dimanche 23 avril
Culture - Livres


Livre - La demoiselle d’honneur de Ruth Rendell

LA DEMOISELLE D’HONNEUR
DE RUTH RENDELL
CATEGORIE : POLICIERS

Date de publication : 1/11/2004
Date de première publication : 1992
Editeur : Le Livre de Poche
Pages : 320
Prix du livre : 5.5 Euros
Commander avec -5% de remise



4/17/2006

Le 15 mars

A la pizzeria, le serveur (qui est le patron) demande : C'est pour qui l'osso buco ?
Voilà à quoi ressemble un osso buco (on écrit souvent bucco, mais il paraît que l'orthographe exacte est buco). C'est fait avec du jarret de veau.

Et en voici une recette :
Osso Bucco Pour environ 6 personnes
Ingrédients

* 6 morceaux de jarrets de veau en rondelle

* 2 carottes

* 8 tomates pelées

* 2 gousses d'ail

* 2 oignons

* 1 branche de céleri

* 1/3 zeste d'1 orange, 1/3 de zeste d'1 citron

* bouillon de veau
* 3 branches de persil
* sauge, bouquet garni

* 25 cl vin blanc sec


Temps de préparation : 1/2 h, plus 2 h de cuisson

1. faire revenir dans une cocotte les oignons, les carottes et la branche de céleri coupée en dés pendant 10 minutes, en ajoutant à mi-cuisson les gousses d'ail

2. ajouter les tomages, la sauge, le bouquet garni

3. faire dorer dans une poêle les morceaux de viande farinés (éventuellement en plusieurs fois) pendant 3 minutes, et les ajouter à la cocotte ; déglacer soigneusement la poêle avec le vin blanc

4. recouvrir le contenu de la cocotte avec le bouillon ; saler, poivrer et laisser mijoter 1h30
5. en fin de cuisson, ajouter pendant 5 minutes un hachis composés du persil et des zestes d'orange et de citron
___________________________________

Défense d'entrer
Tout au début de Citizen Kane (Orson Welles, 1941), un panneau devant une maison en ruines :
Mais la caméra, par un fondu enchaîné, va pénétrer dans la maison et commencer à raconter l'histoire du citoyen Kane.
Dans la Demoiselle, Chabrol ruse : l'acccès à la maison du drame est interdit par les deux policiers, le direct télé est interrompu et, dans la maison de Christine, Philippe éteint par deux fois la télé. Et la caméra semble renoncer à cette histoire d'enlèvement. Pourtant, la nouvelle histoire (celle du sage Philippe) va converger avec celle du drame des Pelissier.
Philippe qui éteint la télé finira par ouvrir le placard où se trouve la morte.

4/10/2006

samedi 8 avril : le générique et la première scène

Ce qui me frappe dans le générique du film, c'est d'abord une certaine mélancolie.

A quoi tient-elle ?
- essentiellement à la musique ;
- et au long travelling (aux lignes ondulées et aux fondus enchaînés) qui part du port et qui arrive à la porte de la maison de la victime : une jeune fille, Raphaëlle Pelissier, qui venait d'avoir 21 ans et se destinait à la profession de styliste ;
- à la lente apparition des couleurs, du jour et de la présence humaine, comme si on quittait à regret un autre monde.
- Et également à l'attitude du policier (à droite de l'écran),
- ainsi qu'à une certaine absence de Philippe, au ton de sa voix, sa manière de parler, notamment avec sa mère... Et à son attachement trouble pour cette statue de pierre qui représente le visage d'une femme.

Ce qui me frappe ensuite, c'est que nous sommes entraînés, attirés vers le lieu d'un drame, mais que l'entrée dans ce lieu, dans ce drame nous est interdit. Mais on verra qu'il n'est que refoulé, et il reviendra au coeur de la nouvelle histoire.

Nous sommes donc conduits à la porte d'une maison où a lieu un drame (C'est ici, 5 rue des Argonautes, que Raphaëlle Pelissier a été vue pour la dernière fois).
On ne peut pas y entrer : un policier bloque le passage.











La télévision ne peut pas nous en apprendre d'avantage : l'autre policier bouche l'objectif de la caméra (faites votre travail correctement dit la police à la télé).La liaison est interrompue avec le studio (Ah, visiblement, nous avons un petit problème de liaison avec Nathalie Dumont).
Nous sommes entrés dans une autre maison, dans une autre histoire. Là, c'est Philippe qui éteint la télé alors que ses deux soeurs veulent la regarder. Le "drame" dans cette maison est beaucoup plus quotidien : il s'agit de se préparer pour aller dîner avec le futur mari de la mère des trois enfants.
Philippe apparaît comme l'homme de la maison (le père est absent, la mère est plutôt enfantine) et comme le personnage le plus sensé, le plus posé. Il est plein d'attention avec sa mère, il reproche à ses soeurs d'être -successivement- comme deux vampires puis deux ficus - et quand on les voit, on ne peut pas s'empêcher de lui donner raison.Il a un travail, il apporte de l'argent à la maison, il n'a pas un anneau dans le nez comme Patricia, il n'a pas un chien sur les genoux comme Sophie, bref, quelqu'un de bien... Mais on devine en lui une fêlure quand il s'agit de Flore.A la place de l'histoire du drame (une jeune femme enlevée, peut-être morte, peut-être violée) nous avons donc une autre histoire : une famille petite-bourgeoise, la rencontre avec l'homme (il gagne bien sa vie) que la mère -coiffeuse à domicile, qui roule à mobylette - va peut-être épouser.

Il y a la coexistence d'une réalité quotidienne, triviale (la télé, l'ameublement de la maison, la pizzeria...) et d'un certain fantastique.On sait que Chabrol aime bien contrarier ce qui est posé dans la première scène de ses films.
Philippe ne veut pas s'intéresser à l'histoire de Raphaëlle. Pourtant cette histoire va revenir à lui comme un boomerang. Mais pour l'instant, à la fin de la première scène, toute la famille est réunie dans le même plan. Exactement comme à la fin de la première scène de Merci pour le chocolat (ci-dessous).On redouble d'attentions : On peut bien faire ça pour maman. Tu es gentil... Toi aussi tu es gentille... Tu es beau comme un astre ! Vous êtes belles comme des anges ! En somme, tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Quand on connaît Chabrol, on se doute que ça ne peut pas durer car les mots trop doux, trop insistants cachent forcément une réalité moins rose.

2/19/2006

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur ce "blog" et j'espère au cours du Community College. Cette année, je vais essayer de mettre ici tout ce qui concerne le cours de 上級 du コミュニティカレーッジ de 南山短大 qui commencera en avril.

Pour les nouveaux étudiants, qui ne me connaissent pas, je me présente : je suis Jean-François Masseron, j'enseigne le français à Gifu et à Nagoya depuis dix ans, notamment à 南山大学 et à 岐阜日仏協会. Au Community College de Nanzan Tandai, c'est ma onzième année qui commence ! Mes spécialités et principaux pôles d'intérêt sont la linguistique, les langues et la manière de les enseigner ; la littérature et l'écriture ; le cinéma.

Les cours du Community College commencent le 8 avril. Le cours de niveau intermédiaire (sur le film de François Ozon 8 femmes) a lieu de 13h à 14h30 et le cours de niveau supérieur de 15h à 16h30. Il y a 12 cours dans le semestre.
Voici le calendrier (cliquez dessus pour l'agrandir) :

La page de
se trouve ici : http://www.nanzan-tandai.ac.jp/community/

Pendant le cours, on va regarder ensemble un des derniers films de Claude Chabrol, La Demoiselle d'honneur qui est sorti en France en 2004. Le but du cours est double :
• Comprendre dans le détail l'histoire du film (qu'est-ce qui se passe ?, qu'est-ce que disent les personnages, etc.)
• S'intéresser à la mise en scène du film et à l'art de Claude Chabrol.
Il s'agira donc d'apprendre ensemble des choses sur le film et sur le cinéma et d'en discuter en français.

Mais de quoi parle ce film ?
On trouve plusieurs résumés de l'intrigue de La Demoiselle d'honneur sur internet.
Par exemple celui-ci, sur le site d'Unifrance :
Philippe Tardieu vit avec sa mère et ses deux sœurs dans un pavillon de la banlieue nantaise. Philippe est cadre commercial dans une entreprise de bâtiment; Christine, pour arrondir les fins de mois, fait de la coiffure à domicile, Sophie, l'aînée, se marie. Quant à Patricia, la plus jeune sœur, elle tente comme elle peut d'échapper à elle ne sait trop quoi.
C'est au mariage de Sophie et Jacky que Philippe fait la connaissance de Senta, une des demoiselles d'honneur et cousine du marié. Dès lors, la passion enflamme ce jeune homme raisonnable, ce qui ne serait pas bien grave si Senta était une jeune femme comme les autres.
Mais Senta fait pénétrer Philippe dans un univers où tous ses repères disparaissent peu à peu. Senta ment-elle quand elle raconte qu'elle est "acteur", quand elle affirme que pour vivre pleinement, il faut avoir planté un arbre, écrit un poème, fait l'amour avec une personne du même sexe.
Enfin, ment-elle lorsque dans un sourire, elle suggère, qu'il faut aussi par amour, savoir tuer quelqu'un...
Vous pouvez également lire un résumé plus détaillé sur le site de nezumi.dumousseau.

Maintenant, quelques images des premières minutes de La Demoiselle, et... au 8 avril !